Francês
Prova objetiva realizada no dia 8/12/1999
Questões

Texte 1
L'euro est arrivé
1er janvier 1999 :
naissance officielle de l'euro.

 





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     Réuni à Bruxelles le 31 décembre 1998, le
conseil des ministres des Quinze fixe la valeur en euros de
chacune des monnaies nationales des onze pays
participants : par exemple, un euro vaut 6,55957
francs. Entre le 1er et le 4 janvier 1999, les banques et les
administrations ajustent leurs systèmes informatiques.
Désormais, les emprunts des États, les transactions entre
les banques et entre les places boursières sont libellés en
euros. Ainsi, onze États indépendants, différents par leurs
richesses, leur taille, leurs traditions, ont accepté
d'abandonner leur monnaie nationale pour une monnaie
unique commune, renonçant à un élément fondamental de
leur souveraineté,celui de « battre monnaie ». C'est un pas
de plus dans la construction europeéenne.
 

 

Demain, Citoyens. 3e p 45, Nathan, Paris, 1999.



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Le sujet principal du texte ci-dessus est :

(A) la naissance du marché commun européen.

(B) la fixation de la valeur de l'euro pour la Communauté Européenne.

(C) les problèmes causés par la naissance d'une monnaie.

(D) la mise en place d'une monnaie unique pour onze pays de l'Europe.

(E) la difficulté d'arriver à la construction d'une vraie identité européenne.


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Les différentes monnaies nationales européennes ont eu leur valeur fixée en euro par :

(A) le conseil des ministres des quinze pays de la Communauté Européenne.

(B) les ministres belges, qui se sont réunis à Bruxelles.

(C) les principales banques de l'Europe.

(D) les présidents des pays participants.

(E) la Bourse de Valeurs.


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Entre le 1er et le 4 janvier 1999 :

(A) le peuple a eu le temps de se familiariser avec l'euro.

(B) les systèmes informatiques ont été adaptés à la nouvelle réalité.

(C) les billets et pièces en euro ont été mis en circulation.

(D) les monnaies nationales ont cessé d'être utilisées.

(E) chez les commerçants les prix ont été libellés en euro.


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La phrase « Désormais, les emprunts des États... sont libellés en euros ». (l. 7 à 9) nous informe qu'(e) :

(A) après cette date, seulement les monnaies nationales peuvent être utilisées.

(B) à partir de cette date, les transactions bancaires et de la bourse sont faites en euros.

(C) jusqu'à cette date, la monnaie unique était souvent utilisée.

(D) toutes les monnaies nationales passent à avoir la même valeur ce jour-là.

(E) avant cette date, les banques n'aiment pas faire des transactions en euros.


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Le mot ainsi, dans la phrase « Ainsi, onze États indépendants...« battre monnaie » ». (l. 9 à 13) peut être remplacé sans que le sens de la phrase soit changé par :

(A) cependant

(B) de cette façon

(C) aussi

(D) par contre

(E) pourtant


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D'après ce qui est dit de la ligne 9 à la ligne 13, on peut comprendre que :

(A) abandonner leur monnaie, ce n'est pas facile pour ces pays parce qu'ils renoncent à un élément de leur souveraineté.

(B) la mise en place de la monnaie unique a été facile pour les pays de l'Europe.

(C) seulement les pays qui ont la même culture ont accepté l'adoption de la monnaie unique.

(D) quand ces pays ont adopté l'euro, ils ont perdu leur souveraineté et leur richesse.

(E) l'euro vient égaliser la richesse, la taille et les coutumes des pays de l'Europe.


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Dans ce texte l'expression battre monnaie (l. 13) signifie :

(A) gagner de l'argent.

(B) être riche

(C) vaincre les ennemis.

(D) fabriquer de la monnaie.

(E) être important.

 


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Le sens de la dernière phrase du texte est :

(A) l'adoption de la monnaie unique est le dernier pas de la construction européenne.

(B) la construction européenne marche à pas lents.

(C) la création de la monnaie unique ne représente pas grande chose pour la construction de l'Europe.

(D) la création de l'euro va rendre plus difficile les rapports entre les pays de l'Europe.

(E) avec la mise en place de l'euro, la Communauté Européenne devient plus forte et plus réelle.



Texte 2

La langue traduit encore le pouvoir masculin
Madame la ministre ou Madame le ministre?





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     "L'un des lieux de l'invisibilité sociale des femmes
demeure la langue. (...) Dire Madame la ministre ou Madame
la présidente directrice générale est considéré comme une
faute de goût. On est maîtresse ou directrice d'école
maternelle mais on est maître de conférences à l'École des
Hautes Études en Sciences Sociales et directeur de
recherche au CNRS. Revendiquer la féminisation de son
titre, dès lors qu'il s'agit de fonctions de directions ( là où les
hommes demeurent majoritaires, de façon écrasante), c'est
être ridicule ou être atteint du virus du « politiquement
correct ». Or cet usage du masculin réservé aux titres
prestigieux n'est évidemment pas neutre. »

 

 

Françoise Gaspard dans Une société fragmentée ?, sous
la direction de Michel Wieviorka, La Découverte, 1999.

 


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Le sous-titre « Madame la ministre ou Madame le ministre ?»

(A) nous indique que les deux possibilités sont correctes.

(B) nous révèle la discussion à propos de l'usage du genre.

(C) nous fait savoir la difficulté du choix.

(D) nous montre le rôle important des femmes françaises.

(E) nous ébauche un choix impossible.


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« L'un des lieux de l'invisibilité sociale des femmes demeure la langue »(l. 1 à 2). Cette phrase nous souvient que ...

(A) la langue est mieux parlée par les femmes.

(B) la société ne donne pas d'importance aux femmes.

(C) les femmes sont ignorées par la langue.

(D) les femmes ne sont plus invisibles.

(E) la vie sociale des femmes est définie par la langue.



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Utiliser le féminin dans les titres des femmes est vu comme... (l. 2 à 4)

(A) de bon gré.

(B) un meilleur avis.

(C) un bon jugement.

(D) sans élégance.

(E) de bon ton.


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La phrase « On est maîtresse ... CNRS » (l. 4 à 7) nous fait comprendre ...

(A) quel est l'usage du masculin et du féminin pour les titres.

(B) que dans les carrières moins importantes on peut utiliser n'importe quel genre.

(C) que n'importe le sexe, il y a un traitement égal parmi les hommes et les femmes.

(D) quelles sont les professions où les femmes n'ont pas de titres.

(E) que pour les postes importants le titre reste au masculin.


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Les revendications féminines dans le domaine de la langue sont considérées comme...

(A) une pratique politique conservatrice.

(B) un désir de dépasser les hommes.

(C) un manque d'éducation et de bonnes manières.

(D) une façon d'écraser les directeurs.

(E) une attitude dérisoire et d'influence externe.


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Dans les deux dernières lignes du texte l'auteur constate que...

(A) il y a evidemment une posibilité de changer l'usage des titres.

(B) sans aucun doute les hommes préfèrent les femmes sans titres.

(C) l'usage du masculin dans ces titres est fait exprès.

(D) cette règle n'est utilisée que pour les titres moins importants.

(E) l'emploi du féminin pour des titres prestigieux est réel.



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Dans ce texte il y a un contenu :

(A) religieux.

(B) critique.

(C) culturel.

(D) pessimiste.

(E) neutre.