La vice-reine de Naples

Tout en restituant la véritable identité de cette beauté du Louvre, rendue nébuleuse au cours des siècles, l'auteur effectue une recherche tant historique que conceptuelle autour de ce portrait, peint par le jeune Giulio Romano en collaboration avec son maître Raphaël.

L'étude de ce cadeau personnel du cardinal Bibbiena au roi de France, François 1er, offre une percée inattendue sur certains épisodes historiques de la Renaissance, sur ces goûts et ses moeurs : elle entame, en outre, d'intéressants débats sur les théories esthétiques de cette époque, où tout sujet est bon pour ramener au premier plan la lutte opposant peinture et poésie quant à leur suprématie respective.

Ce tableau, par la richesse des allusions qu'il contient, donne l'occasion de composer une vaste mosaïque où se croisent de manière interactive tant la poésie, la peinture, que l'architecture, où se mêlent la réalité et le mythe, et où se fondent parfois l'Histoire et les histoires, plaçant ainsi le lecteur, par le biais de ce Portrait de la vice-reine de Naples de 1518, face à un panorama élargi d'une des périodes les plus brillantes qui soient.



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